Nourrissage des pigeons en ville : une réglementation à double tranchant!
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- 7 févr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 2 jours
Le nourrissage des pigeons en ville est un sujet qui divise. Si certains le considèrent comme un acte de compassion, d'autres le perçoivent comme une source de nuisances et de prolifération incontrôlée. L'Article 120 des règlements sanitaires départementaux interdit cette pratique en raison des risques sanitaires et des désagréments qu'elle peut engendrer. Mais cette interdiction est-elle réellement efficace ?

📜 Que dit l'Article 120 ?Selon le Règlement sanitaire du Département de Paris (p. 112) :
« L’article 120 al 1 du RSD prévoit qu’il « est interdit de jeter ou de déposer des graines ou nourriture, en tous lieux ou établissements publics, susceptibles d’attirer les animaux errants (…), notamment les chats et les pigeons ; la même interdiction est applicable aux voies privées, cours ou autres parties d’un immeuble ou d’un établissement lorsque cette pratique risque de constituer une gêne pour le voisinage ou d’attirer les rongeurs.» (*Source : Source : Article 120 du Règlement sanitaire du Département de Paris)
⚖️ Un encadrement qui n'empêche pas les pratiques clandestines
En réalité, cette interdiction a surtout conduit à une modification des comportements plutôt qu'à une réduction du nourrissage. Beaucoup de nourrisseurs, convaincus d'agir pour le bien-être des pigeons, continuant de leur apporter de la nourriture, mais de manière plus discrète : 🔹 Nourrissage de nuit ou très tôt le matin pour éviter les sanctions, 🔹 Dépôts massifs de graines en un seul endroit plutôt qu'une distribution raisonnée, 🔹 Utilisation d'espaces plus isolés, permettant des regroupements excessifs de pigeons.
Par ailleurs, les pigeons ne se nourrissent pas uniquement des graines suggérées par les citadins : les déchets alimentaires, les restes de fast-food ou encore les espaces agricoles urbains constituant aussi des sources d'alimentation.
🤔 Faut-il revoir la réglementation ?
De nombreux défenseurs des oiseaux appellent à supprimer l'article 120, estimant que le nourrissage pourrait être mieux encadré plutôt qu’interdit. Une approche plus souple permet : ✔️ Une distribution contrôlée et modérée pour éviter les attroupements massifs, ✔️ Un suivi sanitaire des pigeons en lien avec les associations spécialisées, ✔️ Une responsabilisation des nourrisseurs avec des chartes de bonnes pratiques.
Cependant, supprimer l'interdiction trop rapidement risquerait d'aboutir à un nourrissage anarchique, alors que des initiatives locales se développeraient pour mieux gérer la présence des pigeons, comme la mise en place de chartes de bonnes pratiques avec les nourrisseurs dans certaines villes.
Chez Agilys Services, nous préconisons une gestion raisonnée et équilibrée des populations de pigeons. Une solution efficace doit reposer sur plusieurs axes : 🔹 Prévention : limiter les points de nidification et d'alimentation spontanée, 🔹 Éducation et sensibilisation : accompagner les nourrisseurs vers des pratiques plus adaptées, 🔹 Interventions ciblées : dispositifs dissuasifs, éloignement raisonné et, si nécessaire, captures avec relocalisation ou traitement sanitaire.
L'objectif n'est pas d'éradiquer les pigeons, mais de cohabiter intelligemment avec eux, en évitant les conflits et les nuisances.
📢 Le débat reste ouvert : faut-il maintenir ou adapter l'Article 120 ? Partagez votre avis en commentaire ! 👇

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