Grippe aviaire : transmission à l’homme, symptômes… Ce que l’on sait du virus H5N1

Début janvier 2025, un premier cas mortel de grippe aviaire a été confirmé aux États-Unis. Le virus H5N1, responsable de cette infection, soulève de nombreuses questions sur sa transmission et ses conséquences sur la santé humaine. Faisons le point sur ce que l’on sait à ce jour.

source : Le Parisien

Comment se transmet le virus H5N1 ?

À l’origine, le virus H5N1 provient des déjections d’oiseaux migrateurs. Cependant, il a évolué et peut désormais infecter les humains, principalement par contact avec des animaux porteurs du virus. Les travailleurs manipulant des volailles ou des bovins contaminés sont les plus exposés. La transmission se fait généralement par voie respiratoire, lors de l’abattage des animaux, du contact avec leur plumage ou leurs sécrétions.

Par ailleurs, le virus est présent dans les élevages de volailles ainsi que dans les troupeaux de vaches laitières. Il peut même être détecté dans le lait de vaches infectées. Heureusement, la transmission d’homme à homme reste exceptionnelle. D’ailleurs, Santé publique France précise qu’aucun cas récent de transmission interhumaine n’a été documenté.

Quels sont les symptômes chez l’homme ?

L’infection par le virus H5N1 provoque des symptômes proches de ceux de la grippe saisonnière :

• Forte fièvre,

• Fatigue intense,

• Douleurs musculaires,

• Maux de tête,

• Toux sèche et douloureuse,

• Difficultés respiratoires.

Dans certains cas, des troubles gastro-intestinaux (douleurs abdominales, nausées, diarrhées) peuvent apparaître, tout comme des symptômes neurologiques ou une irritation des yeux rappelant une conjonctivite. Lorsque l’infection s’aggrave, elle peut évoluer vers des complications sévères telles qu’une pneumonie, un état septique ou un syndrome de détresse respiratoire aiguë, pouvant entraîner la mort.

Un risque d’évolution du virus ?

Si, à ce stade, la transmission entre humains reste limitée, l’Institut Pasteur met en garde contre l’augmentation des cas chez les mammifères et la diversité des espèces touchées. Ce phénomène pourrait favoriser l’émergence d’un virus mieux adapté aux humains, rendant une propagation plus large possible. C’est pourquoi une surveillance étroite est essentielle pour anticiper tout risque épidémique.

Cas récents dans le monde

En avril 2024, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a signalé un décès lié à la grippe aviaire au Vietnam, le premier depuis 2022. La victime, qui ne présentait aucune maladie sous-jacente, a développé des symptômes persistants avant de succomber à une pneumonie sévère.

L’apparition de cas humains dans différentes régions du monde rappelle l’importance d’une vigilance constante face à ce virus en perpétuelle mutation.

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